Un chronogramme permettra de visualiser les différents bit de transmission d'un octet LOUTREL
Les liaisons séries se trouvent partout autour de nous puisqu'elles servent énormément dans l'informatique moderne.
La transmission d’information numérique entre deux postes de travail, nécessite un langage ou un code commun. Les transmissions de signaux numériques sont effectuées de deux manières : série ou parallèle selon qu'elles sont faites via un seul ou plusieurs conducteurs. Lors des début de l’informatique la liaison série était très utilisé. Puis dans les années 80 elle a été progressivement remplacée partout où cela était possible par la liaison parallèle. En effet, les liaisons séries sont moins efficaces que les liaisons parallèles sur les courtes distances. Mais les liaisons parallèles souffrent de problèmes d’interférences ce qui fait que les liaisons séries sont remis au bout du jour.
Les liaisons sont, en principe, réaliser grâce à un conducteur unique (par exemple les ports COM (sur les anciens PC) ou des ports PS/2 (Pour le clavier et la souris)). Mais les transmission séries récentes utilisent deux conducteurs. Les signaux sont identiques et transmis simultanément sur les deux conducteurs afin d’éviter les interférences. Sinon le principe est exactement le même que celui d’une liaison série avec conducteur unique.
Les informations sont transmises bit par bit. L’octet est « sérialisé » par un registre à décalage (shift register) et les 8 bit sont envoyés les uns à la suites des autres sur le conducteur. Le récepteur reçoit les huit bits et les reconvertis en octet.
La vitesse de transmission est exprimée en bit par secondes (ou en bauds). Pour que le l’information puisse être transmise, il faut que la vitesse de transmission soit la même que celle de réception.
Il existe trois mode de transmission de données : le simplex où les informations ne circulent que dans un sens le half-duplex, où les informations circulent dans les deux sens mais de manières alterné le full-duplex où les informations circulent dans les deux sens en même temps mais cela nécessite deux conducteurs.
Lors d’une transmission synchrone, un signal dit d’horloge permet au récepteur de connaitre la fréquence d’émission des informations (si il n’y a pas de signal d’horloge, un signal est transmis parallèlement aux données). Grâce au signal d’horloge, le récepteur reconstruit l’information. Afin de transmettre le signal d’horloge, le conducteur qui transmet les données est jumelé avec un second conducteur qui lui transmet le signal d’horloge.
Lors d’une transmission asynchrone, un signal d’horloge n’est pas nécessaire puisque le récepteur va générer son propre signal d’horloge qu’il synchronise avec le signal de l’émetteur. Un start bit permet au récepteur de synchroniser son signal d’horloge avec le signal d’émission. Le récepteur pourra alors lire le message et réorganiser les octets. Pour marqué la fin du signal émis, le récepteur reçoit un bit d’arrêt.